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UN NOUVEAU SCANDALE FINANCIER EN VUE

21 juin 2007

La Russie rêve à nouveau d'un tunnel géant avec l' Amérique, finançé par des épargnants amnésiques

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La Russie rêve à nouveau d'un tunnel géant avec l'Amérique
Les Russes songent à ranimer le vieux rêve du tsar Nicolas II : relier la Sibérie et l'Alaska via un tunnel sous le détroit de Béring. Et au-delà aménager un corridor long de 6000 kilomètres pour alimenter l'Amérique en énergie. Coût du projet ? Environ 65 milliards de dollars!
Un siècle après le tsar Nicolas II, la Russie de Vladimir Poutine rêve à nouveau d'un tunnel sous le détroit de Béring pour s'arrimer à l'Amérique ! En 1905, le dernier empereur russe avait été le premier dirigeant à songer ouvertement à un tel dessein, un peu moins de quarante ans après que son grand-père eut cédé l'Alaska aux Etats-Unis pour 7 millions de dollars. Las ! La Grande Guerre avait tout gelé…
Aujourd'hui, cet improbable projet semble connaître une seconde vie sous la houlette de Viktor Razbegin, un député à la tête du département Recherche du ministère de l'Economie. Il sera d'ailleurs présenté officiellement aux autorités américaines et canadiennes la semaine prochaine dans le cadre d'une conférence intitulée « Les mégaprojets de l'Est russe ».
Concrètement, ce tunnel sous Béring serait tout simplement le plus long du monde, couvrant environ 103 kilomètres. Soit plus du double du tunnel sous la Manche. Mais cet ouvrage géant s'inscrirait lui-même dans un plus vaste chantier encore, baptisé « TKM-World Link » : celui d'une liaison transcontinentale entre la Sibérie et l'Alaska, serpentant sur 6000 kilomètres de routes et de voies ferrées. De quoi permettre d'alimenter l'Amérique du nord en pétrole, gaz et électricité. Ce qui en volume pourrait représenter jusqu'à 3% des cargaisons du monde d'après les estimations des initiateurs du projet.
Coût de cet ensemble pharaonique qui s'étagerait sur quinze à vingt ans ? Quelque 65 milliards de dollars. Le tunnel, lui, reviendrait entre 10 et 12 milliards. Un investissement censé être amorti sur 30 ans, dixit le Conseil d'étude des forces productrices, une instance parrainée par le ministère russe du Développement économique et du Commerce. Car le trafic annuel est censé rapporter entre 8 et 10 milliards de dollars.
Pour l'heure, cependant, rien n'est encore entériné. Le financement, qui mêlerait aussi bien collectivités publiques que compagnies privées, est loin d'être bouclé. Même la question des devis n'est pas tranchée. Il est vrai que l'élaboration du cahier des charges coûterait à elle seule entre 3 et 4% du montant de l'investissement. Les plus optimistes tablent néanmoins sur un lancement du programme public d'étude dès l'année prochaine.

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L'histoire nous fournit trois exemples de projets "monstrueux" semblables au projet de tunnel sous le Detroit de Béring: Suez, Panama, le tunnel sous la Manche. Ils fonctionnent tous les trois aujourd'hui à la satisfaction de tous.
Mais pour les investisseurs privés initiaux, ils se sont soldés par un désastre financier; car on leur a fait croire qu'ils allaient encaisser les juteux revenus d'un trafic commercial à venir, alors qu'en achetant leurs actions ils payaient avant toute chose le droit de participer aux couts de construction des projets - évidemment impossibles à chiffrer au préalable - et qui au fil de l'avancement des travaux pulvérisaient immanquablement les estimations de départ, bien entendu toujours grossièrement minorées.
Le résultat est qu'un groupe d'investisseurs et d'épargnants privés consacrent un capital qu'ils perdent intégralement pour financer un bien d'intérêt public profitant aujourd'hui à tout le monde sans que les Etats n'aient eu a en supporter le cout comme ils auraient du le faire au départ.
C'est une recette vieille comme le monde, qui ne cesse de faire ses preuves.
Il y a lieu d'être particulièrement vigilant dès lors que la Russie est concernée.
Viktor RAZBEGIN, du Ministère des Finances Russe, veut nous rassurer en affirmant que "les gouvernements vont garantir les capitaux privés".
Il y a un siècle, près d'un million et demi d'épargnants Français, faisant confiance aux recommandations actives et trompeuses du gouvernement Français, ont massivement investi dans des projets d'infrastructures diverses en Russie, au travers d'emprunts émis soit par l'état russe, soit par des sociétés privées.
Tous étaient couverts par la garantie de l'état russe.
Pas un seul n'a été remboursé.
Aujourd'hui, la Fédération de Russie refuse toujours tout contact avec les près de 400000 porteurs légitimes et de bonne foi. La valeur actuelle des sommes due s'élève selon eux à plus de 90 milliards de dollars.
Plutôt que d'honorer ses engagements comme elle pourrait aujourd'hui le faire, la Russie préfère mettre en œuvre les agissements d'évasion et de dissimulation adoptés par les hommes d'affaires crapuleux, ce qui la contraint à des manœuvres indignes d'un grand pays: en 2002 le SEDOV, magnifique navire-école, véritable ambassade a flot de la Russie, servant à former les cadets de la marine Russe, a ainsi du quitter précipitamment et nuitamment le port de Marseille, sans attendre les réceptions officielles pourtant prévues à bord le lendemain, pour éviter d'être saisi par les porteurs Francais. L'Etat russe se contraint lui même à se comporter comme le coupable d'un misérable délit de grivèlerie obligé de partir en courant du restaurant dont il n'a pas payé la note.
On ne peut faire confiance à M. RAZBEGIN ou a ses chefs.
M. RAZBEGIN, avant d'émettre des garanties sans valeur du gouvernent russe vous devez honorer les engagements donnés il y a cent ans.
Il ne s'agit pas ici de rhétorique. Il s'agit d'économie contemporaine.
Les porteurs d'emprunts russes adressent aux investisseurs l'avertissement solennel ci-dessous.

AVERTISSEMENT AUX INVESTISSEURS EN RUSSIE
Les porteurs Français d'obligations garanties par l'état russe rappellent aux investisseurs que la Fédération de Russie est encore en défaut de paiement aujourd'hui (avril 2007) sur selon eux près de US$ 90 milliards qui leurs sont dus depuis que les gouvernements Bolcheviques et Soviétiques, et maintenant celui de la Fédération de Russie, ont tous unilatéralement répudié la dette Tsariste et refusent toute forme de contact ou de dialogue avec leurs créditeurs légitimes et de bonne foi.
Ils rappellent aux investisseurs que dans son rapport du 15 septembre 2006 intitulé "Governance matters" la BANQUE MONDIALE juge la gouvernance en Russie comparable à celle du Swaziland, et de la Zambie. La Russie est classée 151eme sur 208 en termes de (...) responsabilité, de qualité des organismes de règlementation, de respect du droit, (...). En particulier le respect du droit (c'est à dire l'impartialité des tribunaux et la qualité du respect des contrats) a été jugé aussi effectif en Russie qu'en Equateur, en Indonésie, et au Bangladesh. Les capacités de contrôler la corruption au Nicaragua, au Timor-Est et en Chine ont été jugées semblables à celle de la Russie.
Le 26 février 2007, citant l'organe Vedomosti, le St. Petersburg Times écrivait que "les dirigeants de Surgutneftegaz possèdent secrètement 72% du capital de cette discrète compagnie pétrolière" et que la banque d'investissement Deutsche UFG s'était vue contrainte "d'augmenter son estimation du nombre d'actions de la société de 26 milliards a (...) 43 milliards" ce qui a pour effet "de diluer la valeur de l'action de 40%".
A Paris le 3 avril 2007 a l'occasion de la fusion NYSE-EURONEXT M. John Thain, le Directeur-Général du New York Stock Exchange, a dit: "Je suis très préoccupé de la qualité de la gouvernance d'entreprise et de la protection des intérêts minoritaires. Un certain nombre de sociétés Russes soulèvent des questions sérieuses sur ces points".
En dépit de ces conclusions, et de la connaissance qu'elles ont du fait que la Fédération de Russie demeure en défaut de paiement sur US$ 90 milliards de dette Tsariste, les agences de notation accordent à la Russie une note "INVESTMENT GRADE" alors que ce pays relève à l'évidence du "SELECTIVE DEFAULT".
Les porteurs Français d'emprunts Russes comptent poursuivre leur débiteur jusqu'au remboursement complet de la valeur actualisée de leur créance, par tous moyens légaux et devant toutes juridictions qui leurs sembleront adéquats.
TOUT INVESTISSEUR POTENTIEL EN RUSSIE DOIT ETRE RENDU CONSCIENT DE CETTE SITUATION.
LES CREDITEURS FRANCAIS DE LA FEDERATION DE RUSSIE DECONSEILLENT FORMELLEMENT TOUT INVESTISSEMENT DANS UN PAYS DONT LE GOUVERNEMENT SOLVABLE A SYSTEMATIQUEMENT REFUSE DE REMPLIR SES OBLIGATIONS NATIONALES ET INTERNATIONALES, REFUSE TOUT CONTACT ET DIALOGUE AVEC SES CREDITEURS LEGITIMES ET DE BONNE FOI, ET REFUSE DE COMPTABILISER UN PASSIF ESTIME A US $ 90 MILLIARDS.

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UN NOUVEAU SCANDALE FINANCIER EN VUE
  • Aprés les emprunts russes destinés aux chemins de fer, aux routes et aux villes, et pas encore remboursés, voici que pointe le nez d'un nouvel emprunt russe pour creuser un tunnel sous le détroit de Bering
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